Je ne veux pas donner de faux espoirs mais en ce qui me concerne la cage m’aide considérablement et ce depuis décembre 2004. Elle m'aide à supporter mon électrosensibilité.
Les progrès sont considérables et constants. Ces progrès sont également et certainement dus en partie au traitement que j'ai entamé. On se sent mieux de semaines en semaines. On recommence à rêver et quand on se réveille parfois la nuit on se sent sorti d'un sommeil profond. On se rendort tout aussi vite. Le matin on se réveille avec l’impression d’avoir eu un sommeil réparateur. Quel bonheur !
Depuis que j’utilise une cage de Faraday, je vais beaucoup mieux – c’est indubitable. Dès que je la quitte, après deux semaines je recommence de légers problèmes et au bout de six semaines je dois impérativement y retourner. Lorsque j’y retourne je retrouve progressivement, et en quelques jours, mon bien-être.
Le principe de la pile rechargeable
Partant de cette observation on peut facilement faire une comparaison avec le fonctionnement d’une pile rechargeable. Exposé aux ondes, je me chargerais. Non exposé, je me déchargerais. Il semble qu’un cycle de sept à huit heure dans la cage permettrait de me décharger plus que de me charger durant mon exposition aux ondes pendant la journée. Je me sens mieux de semaines en semaines car ma charge résiduelle diminuerait avec le temps.
En sachant que le Dioxyde de Titane est un semi-conducteur (je suis intolérant au Dioxyde de Titane - voir ::mon témoignage::), est-ce qu’il pourrait jouer un rôle dans cette hypothèse de principe de pile rechargeable ou est-ce du à des différences de constitution d’un individu à l’autre ?
Comment j’ai identifié le besoin de dormir dans une cage de Faraday ?
1. J’ai éliminé toutes les sources électromagnétiques dont j’étais moi-même responsable (téléphone DECT, détecteurs d’alarme anti-intrusion à double technologies – radar + infrarouge, réseau informatique sans fil de type Wifi)
2. J’ai fait mesuré les champs électromagnétiques liés au courant alternatif dans ma chambre à coucher et en fonction des résultats j’ai été amené à déplacer le lit.
3. Il y a eu une légère amélioration mais les insomnies étaient toujours présentes
4. J’ai été dormir ailleurs, là j’ai compris que mes nuits étaient meilleures.
Comment fabriquer une cage de Faraday ?
Ma cage de Faraday (voir photos) n’est pas un modèle d’esthétisme. Néanmoins, pour un investissement minimum (moins de 100,- €), j’ai pu vérifier et tester ses bienfaits.
L’IBPT (Institut Belge des Postes et Télécommunications) a mesuré une réduction de 25 dB soit un facteur 100.
Elle est constitué de toile moustiquaire en aluminium (vendu dans les magasins de bricolage – avant d’acheter emballez un gsm dedans et vérifiez que le signal de réception affiché par le gsm diminue.), de montant en bois ( de simple latte de 2cm/1cm), de laine d’acier (également vendu dans les magasins de bricolage – il s’agit de laine à dérocher), de petites équerres en métal (+ petites vis à bois) et de punaises. La laine d’acier est utilisée pour faire les joints.
Le principe de la cage de Faraday est d’empêcher le passage des ondes. Le maillage nécessaire est proportionnel à la longueur d’ondes ciblées. Le maillage de la moustiquaire suffit amplement. Un courant électrique se forme en surface. La difficulté est d’éviter la moindre fente aux jonctions. La laine d’acier permet de faire contact entre deux plans de moustiquaires. Un raccordement à la terre est nécessaire. (voir la définition sur Wikipedia).
Sur Internet il est possible de se procurer des tissus de protections contre les ondes. On peut acheter le tissus au mètre et se confectionner soi-même son baldaquin, ou encore acheter un baldaquin tout fait. Ce choix est très onéreux (il faut compter de 800,- à 2.000,- € - voir: Sites commerciaux: http://www.expercem.com/ (France) ou http://www.isosleep.be/ (Belgique)).