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-- Mon témoignage - 2 - Page 2

  • Suite du témoignage (7)

    Cela fait un peu plus de deux ans que je fuis mon endroit de travail.  Cela fait trois ans que je dors dans une cage de Faraday.  J’évite tous les produits chimiques de l’alimentation et des cosmétiques.  Je ne prends plus aucun antioxydant ou autres potions.

     

    Aujourd’hui, le résultat est excellent.  Mon état général est très bon et la qualité de mon sommeil est remarquable.  J’arrive à gérer mon exposition et je mène une vie presque normale au niveau santé.

     

    Toutefois, le plus difficile est d’estimer le niveau d’exposition auquel je peux parfois être soumis et, surtout, d’estimer les effets secondaires qui en découleront.  Il est difficile de se baser sur ce que je ressens lors de l’exposition.  Par contre, certaines expositions peuvent entraîner deux semaines de séquelles.  Je porte de plus en plus souvent la casquette de protection en prévention.

     

    Plusieurs expériences m’ont permis de comprendre l’importance de se préserver également des produits chimiques et autres colorants alimentaires.  La mauvaise expérience décrite à la date du 7.10.2006 (voir : Suite du témoignage (4)) et ayant pour symptôme des douleurs musculaires étaient du à une ingestion régulière de divers colorants alimentaires.  Quand on sait que les colorants alimentaires sont suspectés d’augmenter l’hyperactivité des enfants, cela signifie qu’ils ne sont certainement pas anodins à notre santé.

     

    Deux autres expériences m’ont conduit à une légère dégradation lente et progressive de la qualité de mon sommeil et, ce, malgré la cage de Faraday.  Après un endormissement normal, je subissais un réveil anormal.  J’éprouvais ensuite quelques difficultés à m’endormir à nouveau.  A chaque fois j’ai pu identifier un changement dans les produits que j’utilisais quotidiennement (principalement changement de dentifrice et de fil dentaire !).  Cela peut certainement paraître absurde, mais dès que je suis revenu à mes anciens produits ces problèmes se sont estompés rapidement.

     

    Ceci me conduit à penser que, dans mon cas, les problèmes de l’EHS et de MCS (Sensibilité Chimique Multiple) sont très étroitement liés.

     

    Ce problème est terriblement complexe.  En ce qui me concerne, le problème est multifactoriel.  J’ai l’impression que mon organisme est pollué par toute une série de toxines.  L’ingestion de produits chimiques additionnels, même en quantité infinitésimale, est dommageable autant qu’une courte exposition à de faibles rayonnements.

     

    Une autre donnée importante, le niveau d’exposition mesuré n’est pas suffisant pour permettre de conclure à une corrélation entre les symptômes ressentis, les séquelles et l’exposition.  D’autres paramètres doivent être pris en compte, comme la variation du signal (voir ma note du 07.09.2007), la fréquence, le temps d’exposition et le cumul de différentes sources.  Au sinon, comment pourrait-on expliquer qu’un simple GSM en mode veille peut interférer sur le sommeil ou provoquer un mal de tête.  Le problème n’est évidemment pas aussi simple qu’une ampoule électrique qu’on allume ou qu’on éteint.  Trop d’études scientifiques mettant les personnes électrosensibles à l’épreuve voudraient nous le faire croire.

     

    Le nombre de personnes atteintes d’EHS explosera dans les années à venir (50% de la population en 2017 ?).  Beaucoup souffriront de maux divers sans savoir.  L’auto diagnostic sera impossible tant les émissions sans fil seront omni-présentes.

     

    Le Wifi est partout.  L’utilisation de la 3G/3G+ ne fait qu’augmenter.  Le WiMax gagne du terrain.  De nouveaux standards voient le jour WirelessHD (transfert de vidéos en HD), USB Wireless, Bluetooth est présent sur presque tous les appareils et est activé par défaut, bornes RFID omniprésentes, de nouveaux pico ou femto réseaux se développent …

     

    Pire, de nouveaux appareils électroniques ne fonctionnent plus qu’en mode sans fil.  Les utilisateurs en deviennent de plus en plus dépendants, exemple de commentaire posté sur ce blog :  « suite à un changement de portable (3G) des picotements au visage sont apparus et depuis tout s’est aggravé.  Les casquettes protègent t’elles vraiment ?  Où peut-on les acheter ? ».  Jusqu’où le mal doit-il aller avant que les gens ne comprennent ?

     

    Le niveau d’exposition va croître indéfiniment et sera omni présent.  Le risque majeur est que l’on ne saura plus dire comment c’était « avant ».

     

    Jacques Attali était prêt à supprimer le principe de précaution de la constitution.  Il souhaite imposer les antennes relais par force de lois (« droit de la prise numérique »).

     

    Les journalistes ne joueront pas le rôle de lanceur d’alerte.  Il y a conflit d’intérêt.  La plupart des médias investissent dans des nouvelles technologies mobiles, sources de nouveaux profits très lucratifs (voir RTL lance Plug Mobile, Les grandes ambitions de Bolloré Télécom dans le WiMAX, …). 

     

    Paradoxe de l’histoire, ces mêmes médias nous assènent d’articles sur l’augmentation des cas de cancers (L'OMS prévoit un doublement des cancers mortels d'ici 2020, doublement des cas de cancers, une personne sur deux, …).  On nous demande de changer notre mode d’alimentation, de bouger, …   Tout est en place pour nous faire croire que c’est inéluctable et pour nous habituer à cette idée.  On tente même de nous culpabiliser…

     

    Du coté médical, ils reconnaissent les souffrances liées à une EHS et/ou une MCS mais suggèrent que la cause est psychosomatique.  D’après leurs conclusions, le stress serait responsable de ces symptômes.   Ma conclusion est l’inverse.  Le stress est directement provoqué par les ondes et ensuite viennent les symptômes liés au stress.  Le téléphone portable interagit directement sur les zones du cerveau responsable de l’activation et de la coordination du stress (voir : Mobile phones may spoil your sleep).  Aujourd’hui, je ne souffre plus d’aucun stress mais les ondes me font toujours aussi mal.

     

    Alors même que l’OMS est critiquée, les pouvoirs politiques se couvrent derrière leurs recommandations. 

     

    Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire.

  • Mon niveau d'exposition aux CEM

    J'ai effectué les mesures sur mon lieu de travail et à mon domicile.  Ces mesures ont été effectuées au moyen d'un appareil étalonné de la marque AARONIA positionné en mode PEAK (crêtes).  Il s'agit du modèle HF-Detektor II Profi.

    Sur mon endroit de travail je subis l'Umts ainsi que le Wifi.  La valeur maximum est de -34 dBm (0,13 V/m) et la valeur minimum est de -60 dBm (0,0068 V/m) soit un delta de 0,1232 V/m.

    L'endroit où je me trouvais avant et où je me sentais plus mal est légèrement plus exposé (min : -51 dBm (0,019 V/m), max : -30 dBm (0,21 V/m) – delta=0,191 V/m).

    La cafétéria où je me sens bien et en repos par rapport à mon bureau est beaucoup moins exposée (min : -60 dBm, max : -47 dBm (0,03 V/m)).

    Actuellement à mon domicile et dans ma pièce qui me sert de bureau, je ne subis qu'un seul signal de téléphonie mobile à 900 Mhz.  J'ai mesuré un maximum de -43 dBm (0,048 V/m) et un minimum de 56 dBm (0,011 V/m).  Sans protection aux fenêtres, j'obtiens une valeur -34dBm (0,13 V/m).  La mesure de l'IBPT donnait 0,17 V/m.  Cette différence est certainement due au manque de précision du détecteur.  En effet, il passe de 0,13 V/m à 0,21 V/m en un seul pallier.

    Il est remarquable de noter que sur mon endroit de travail, le signal varie constamment et est en dents de scie.  Il varie sans cesse entre les valeurs mesurées et à une fréquence très rapide (soit une variation de 0,1232 V/m), et ce, sans bouger le détecteur.

    Par contre, à mon domicile, il n'y a pas de variation.  Les valeurs minimum et maximum ont été observées en différent endroits de la pièce en déplaçant le détecteur.  Sans déplacer le détecteur, il indique toujours la même valeur.

    Cette constatation m'amène à conclure qu'une intensité fortement variable est certainement plus difficile à supporter.  Le corps subit littéralement des coups de mitraillettes incessants.  Une intensité constante est certainement plus douce pour l'organisme, mais certainement non moins dommageable sur le long terme.  Je crois également que la fréquence doit jouer un rôle.  Les hautes fréquences sont plus violentes.  Pour rappel, je limite mon temps sur mon endroit de travail à quelques heures.  Dès que je reste plus longtemps je le paie cash.

    J'en ai profité également pour mesurer mon ancien téléphone DECT.  Il s'agit du modèle Gigaset 2011 de la marque Siemens.  Lorsque je place le détecteur sur l'antenne, il détecte une exposition entre 0 et -8 dBm soit une valeur comprise entre 6,8 V/m et 2,7 V/m.  A un mètre il indique une puissance de -17 dBm (0,95 V/m), à quatre mètre -26 dBm (0,34 V/m).

    Je suis très étonné de ces valeurs qui me paraissent très basses (excepté pour le téléphone DECT).

  • Suite du témoignage (6)

    Il est remarquable de constater que certaines descriptions de mon témoignage sont confirmées par des études ou expériences.

    Je prendrai comme exemple mon problème de concentration décrit dans la première note consacrée à mon témoignage (voir note du 2.10.2005).  J’avais écrit :

    Tous les débuts d’après-midi, j’éprouvais un manque de concentration flagrant. Je devais relire dix fois la même phrase pour la comprendre. Je mettais la casquette et cinq minutes après je retrouvais ma concentration.


    Aujourd’hui, deux éléments peuvent corroborer cette constatation:
    1. La mémoire immédiate est située dans le lobe frontal du cerveau.  Ma casquette protège principalement cette partie de ma tête.

    2. Monsieur Van der Vorst lors de son interview à l’émission Questions à la Une consacrée aux ondes (24.01.2007), a déclaré qu’une de ses expériences tendrait à prouver que les rats perdent la mémoire lorsqu’ils sont soumis à une exposition aux ondes (voir ici).


    Il ne s’agit évidemment pas d’une preuve formelle mais l’idée de faire croire que cette "allergie" aux ondes soit d'origine psychosomatiques est vraiment trop facile.

  • Suite du témoignage (5)

    Depuis un mois, je porte la casquette de protection sur mon lieu de travail chaque fois que je m’y rends.  Cette décision n’a pas été facile.  L’air de rien les gens que vous croisez vous regarde bizarrement.  Certains vous font des réflexions.  Mais grâce à cette casquette, je sens une nette différence au niveau cognitif (exemples concrets : mon anglais est plus fluide, je dois moins réfléchir, je suis plus efficace dans mon travail, je garde ma bonne humeur et j’ai plus d’entrain et de motivation).  Je ne ressens presque plus les ondes comme je pouvais le ressentir auparavant.  En bref, cela me donnait confiance et j’étais un peu rassurer sur les méfaits de mon exposition.

     

    Néanmoins, ma dernière visite de ce mardi a été très différente des autres.  Je suis resté une heure de plus que d’habitude.  A la fin, j’ai ressenti l’envie de fuir.  Il fallait que je parte.  Vous sentez une pression indescriptible, cela en devient insupportable.

     

    L’après coup a été terrible.  La meilleure façon de le décrire est de le comparer à un état de choc généralisé.  Je ressens également et surtout au niveau du visage un échauffement.  Cet échauffement est comparable à un coup de soleil mais comme si le coup de soleil était à l’intérieur de votre peau.  De plus, j’ai l’impression que mon poumon gauche est irrité, il me semble avoir un arrière goût de sang.

     

    Cet état de choc a duré trois jours.  Mon travail à domicile a été entrecoupé de pause obligatoire dans la cage de Faraday.

     

    Pourquoi ce mardi a été si différent des autres ?

  • Suite du témoignage (4)

    Survivre !

     

    Certains symptômes se sont aggravés.

     

    Fin du mois d’août, j’ai eu d’importantes douleurs musculaires.  Je croyais qu’elles étaient passagères.  Elles n’ont cessé d’empirer.  Mon ostéopathe n’a rien pu faire.  Seul, l’aspirine me soulageait de ces douleurs.

     

    Après une semaine d’aspirine, je me suis souvenu de Jacques Gauthier et de son stretching thérapeutique.  Après seulement une séance d’étirement, je n’ai plus ressenti que des douleurs au niveau de la nuque et de l’épaule droite.  Je n’étais plus bloqué et j’ai pu cesser le recours à l’aspirine.

     

    J’ai de plus en plus d’arythmie cardiaque et cette arythmie me provoque parfois une toux.

     

    Mon état s’empire très lentement mais irrémédiablement, je le sens bien.

     

    Je viens de commencer une nouvelle thérapie – la Morathérapie.

     

    Malgré tout je garde encore espoir...

  • Suite du témoignage (3)

    Il y a quelques mois, après une courte exposition de 2 à 3 heures sur mon lieu de travail, j’étais obligé de me coucher afin de récupérer du choc.

    Depuis novembre 2005, les progrès étaient constants et, finalement, depuis un ou deux mois, ce repos forcé n’était plus nécessaire.  Le choc était supportable et n’était plus handicapant. 

    Aujourd’hui, je suis à nouveau en état de choc après une courte exposition à mon endroit de travail.  Le repos forcé redevient obligatoire.  Je suis littéralement sonné.  La nuit qui suit est de moins bonne qualité.

    Il est clair que l’electosmog ambiant a encore augmenté en intensité.  Par rapport au mois d’octobre 2005, un réseau Wi-Fi a été ajouté.  Je suppose que les opérateurs ont certainement dû ajouter quelques émetteurs 3G aux alentours du building de mon employeur. 

    En conclusion, j’ai décidé de réduire une fois de plus ma présence sur mon lieu de travail.  Elle sera proche de zéro.  J’ai prévenu la médecine du travail.

    Je suis encore plus inquiet pour mes enfants.  Quel sera leur futur ?  Essayer de les préserver de trop fortes expositions devient impossible.

    J’en viens à espérer que les problèmes de santé et/ou cancers deviennent si nombreux qu’une prise de conscience collective deviendra obligatoire.  Mais, il sera trop tard...