Depuis un mois, je porte la casquette de protection sur mon lieu de travail chaque fois que je m’y rends. Cette décision n’a pas été facile. L’air de rien les gens que vous croisez vous regarde bizarrement. Certains vous font des réflexions. Mais grâce à cette casquette, je sens une nette différence au niveau cognitif (exemples concrets : mon anglais est plus fluide, je dois moins réfléchir, je suis plus efficace dans mon travail, je garde ma bonne humeur et j’ai plus d’entrain et de motivation). Je ne ressens presque plus les ondes comme je pouvais le ressentir auparavant. En bref, cela me donnait confiance et j’étais un peu rassurer sur les méfaits de mon exposition.
Néanmoins, ma dernière visite de ce mardi a été très différente des autres. Je suis resté une heure de plus que d’habitude. A la fin, j’ai ressenti l’envie de fuir. Il fallait que je parte. Vous sentez une pression indescriptible, cela en devient insupportable.
L’après coup a été terrible. La meilleure façon de le décrire est de le comparer à un état de choc généralisé. Je ressens également et surtout au niveau du visage un échauffement. Cet échauffement est comparable à un coup de soleil mais comme si le coup de soleil était à l’intérieur de votre peau. De plus, j’ai l’impression que mon poumon gauche est irrité, il me semble avoir un arrière goût de sang.
Cet état de choc a duré trois jours. Mon travail à domicile a été entrecoupé de pause obligatoire dans la cage de Faraday.
Pourquoi ce mardi a été si différent des autres ?
Commentaires
Bonjour et merci pour votre témoignage qui aidera sûrement beaucoup de gens à repérer les sources de leur malaise. Je me renseigne seulement maintenant sur les effets des ondes car depuis que je suis à l'université, je ressens dans les mâchoires les effets des ondes.
merci pour votre site qui permet d'accéder à de bons articles et de toujours s'informer sur ce mal du siècle.
bravo pour votre courage et votre résistance.
Virginie