Au début, j’ai éprouvé des symptômes inhabituels. Je les ai associé à la mise à la terre. Au début et à l'intérieur de la cage, je me sentais mieux quand la mise à la terre était débranchée. Au bout de quelques nuits, j’ai pu rebrancher la mise à la terre. Ces symptômes avaient disparu.
Deux personnes me relatent des problèmes à l’utilisation d’une cage de Faraday.
Lors des premières nuits, certains symptômes peuvent apparaître :
Ci-dessous l’expérience d’une première électrosensible :
« J'ai continué à me sentir assez mal les premiers temps mais ce n'étais pas mes symptômes d'electrosensibilité: j'avais l'impression de ne pas avoir assez d'air, et j'avais très chaud. Je ne transpirais pas, au contraire, je me desséchais, au point de devoir boire au moins une bouteille d'eau chaque nuit. Ma peau et devenue extrêmement sèche, je n'avais plus de salive, etc...
Cela fait 1 an et 3 mois que je dors dans la cage, et petit à petit, ces symptômes ont cessé. J'en ai pour ma part tiré un énorme bénéfice puisque mon éléctrosensibilité s'est beaucoup améliorée car je récupère durant mon sommeil à l'abri. »
Une autre électrosensible relate d'autres problèmes :
« J'ai essayé de dormir dedans et c'est intenable. Les symptômes augmentent encore plus comme si c'était moi qui émettais des ondes qui resteraient piégées dans la cage. J'ai dû quitter la cage aussi car impossible de respirer (je suis asthmatique). »
Après analyse, elle subit, en plus des ondes de la téléphonie, un champ magnétique issu de transformateur électrique situé dans un local voisin. Un cage de Faraday est inefficace contre un champ magnétique.
Voici la réponse donnée par une autre personne concernant les champs magnétiques :
« A propos du niveau de champ magnétique qu'il ne faudrait pas dépasser en exposition de longue durée, je signale qu'en 2001, le CIRC Centre International de Recherche sur le Cancer (IARC en Anglais), organisme dépendant de l'OMS, a classé le champ magnétique 50Hz comme "possible cancérigène" et a admis qu'une exposition à un niveau supérieur à 0,4µT entraîne un doublement de l'incidence des leucémies infantiles.
L'OMS admet enfin ce qui est connu depuis le milieu des années 90 lorsque des études épidémiologiques ont montré qu'un niveau supérieur à 0,2µT entraîne une augmentation significative de certain types de leucémies chez des adultes.
Il faudrait donc limiter l'exposition en-dessous de 0,2µT, comme l'ont recommandé un certain nombre de scientifiques. »